Instaurer une relation durable avec la formation initiale
Un sujet cher au coeur du président du Coffmet
Ce n’est pas lui qui dira le contraire : Cyril Aujard, actuel président duCoffmet sait l’intérêt d’intensifier lesliens entre formations initiale et professionnelle : « J’ai suivi un DUT enrégion parisienne. Mon premier employeur – alors partenaire de mon IUT – est Zeiss, l’entreprise dont je suis devenu aujourd’hui… le directeur général de la filiale française. La métrologie 3D est un secteur dans lequel les perspectives d’évolution et de carrières sont réelles. Et pourtant,en arrivant dans le secteur, j’avais encore beaucoup à apprendre : quand ce domaine est abordé au sein des formations de l’enseignement supérieur, il n’est souvent qu’effleuré.Pour le Coffmet, il y a un véritable enjeu de travailler à vulgariser le métier.
Des débouchés confirmés pour les étudiants malgré les difficultés liées àl a Covid.
Le président de Coffmet le confirme : si les candidatures ont peut-être été un peu plus nombreuses ces derniers temps, les recrutements se sont bien poursuivis dans le secteur, y compris durant les confinements. « Le métier a évolué et le discours des industriels à son sujet aussi. Il y a 20 ans, le contrôle était encore considéré comme un mal nécessaire. Le métrologue était vu comme ce pilote de l’unique MMT, en salle climatisée, qui décrétait que les pièces devaient être jetées et faisait prendre du retard à la production. La gestion des flux de production se fait désormais dans l’atelier, les machines de mesure sont automatisées, parfois équipées d’un robot, lui-même doté de capteurs : les corrections sont faites en dynamique, en s’appuyant sur le bigdata ». Un(e) jeune métrologue qui arrive en entreprise est amené(e) à prendre en main des technologies del’industrie du futur : machine sdirectement en production,tomographie, photogrammétrie et rayons X, analyse santé-matière, MES,données massives…