Un contexte d’exercice du métier de métrologue qui implique des montées en compétences rapides
Stefano Belotti (VP ventes Europe) et Loïc Marquet (responsable commercialFrance & Maghreb) le rappellent : les formations Coffmet comme les solutions PolyWorks répondent à des réalités de terrain communes.
« Désormais, dans un laboratoire de métrologie, les équipes sont souvent amenées à utiliser des systèmes de mesure très variés, des pieds à coulisse numériques ou des projecteurs de profils jusqu’aux MMT, aux systèmes de scans laser ou de projection de franges », souligne Stefano. « Il est aujourd’hui fréquent de compter 3 à10 équipements pilotés par deux personnes ».
La mobilité interservices s’est aussi développée insiste Loïc Marquet en citant Thierry Coorevits, référent scientifique du Coffmet : « on dit souvent qu’il faut dix ans pour faire un bon métrologue, mais il est rare aujourd’hui de trouver un métrologue qui exerce ce métier depuis dix ans ». L’enjeu est donc à la fois de s’assurer que les principes essentiels de la métrologie soient acquis et de permettre une montée en compétences rapide afin d’encourager une optimisation de l’utilisation des moyens de mesure pour une plus grande efficacité. Les gains à anticiper seront multiples, à commencer par le temps !
Coffmet et Polyworks Europa : des réponses complémentaires pour booster les compétences…
En ce sens le Coffmet et PolyWorks Europa agissent en complémentarité : « lors de nos interventions en support technique, nous constatons parfois une confusion entre l’apprentissage des logiciels et celui de la métrologie. Nous donnons volontiers des conseils bien sûr, mais la métrologie requiert un cursus d’apprentissage dédié et c’est le rôle du Coffmet. Si nous percevons un besoin d’approfondissement en la matière, nous guidons nos clients vers ces formations », explique Loïc Marquet. Doté des bonnes bases méthodologiques, l’utilisateur sera plus à même d’aborder efficacement les moyens de mesure à sa charge, de se poser les questions adéquates (état du moyen, incertitudes…). Les solutions logicielles proposées pa rPolyWorks Europa abondent dans cet objectif de confort et de performance de la mesure par une autre voie : celle de l’universalité du pilotage des moyens.
Des plug-in spécifiques qui s’adaptent aux équipements du client pour une optimisation de l’utilisation des moyens de mesure
PolyWorks Europa développe en effet pour ses clients des systèmes de plug-in permettant l’analyse dimensionnelle et le contrôle qualité. Il en existe ainsi plus de 70 dédiés aux moyens portables et une trentaine pour les moyens de type commande numérique. Ils se greffent aux différents équipements en adaptant les modes d’acquisition aux spécificités de chacun, sans dégrader l’incertitude de mesure ou la précision ; en autorisant aussi des simulations intégrant la représentation 3D de la technologie concernée.
Prenons, avec l’aide de Stefano Belotti, l’exemple d’un bras équipé d’un scanner 3D : « on va être capable de traiter les données brutes et d’en améliorer la qualité en temps réel ». Et sur une MMT ? « Nous allons nous connecter et utiliser les matrices de compensation du constructeur, en greffon direct. Ainsi nous pourrons nous appuyer sur toutes les caractéristiques de la machine et ce sera complètement transparent pour l’utilisateur ». À une nuance importante près : le modus operandi du logiciel de pilotage – la plateforme logicielle PolyWorks Inspector – sera identique sur le bras comme sur la MMT. Si l’opérateur a la responsabilité de ces deux moyens (voire d’autres encore) dans l’atelier, il parviendra plus facilement à approfondir sa maîtrise d’un logiciel unique. Il pourra aller plus loin dans la mise en pratique de toutes les fonctionnalités, et donc dans son utilisation optimale des différents équipements de mesure qu’il gère, que s’il devait assimiler le moded’emploi d’un système de pilotage propre à chaque moyen. En simplifiant les process, PolyWorks permet aussi une montée en compétences.…
Et favoriser la collaboration interservices
La gamme proposée par PolyWorks peut en outre accompagner pas à pas les équipes des différents services dans les processus de mesure liés à la création d’une pièce : de sa conception (avec l’outil PolyWorks PMI+Loop) à l’exploitation des données post production (avec la suite PolyWorks Dat aLoop), en passant par la fabrication, déjà évoquée (PolyWorks fabrication, déjà évoquée (PolyWorks Inspector). Si le Coffmet favorise le dialogueinterservices en proposant, au-delà dela méthodologie, unlangage/vocabulaire commun et unelecture « normée » des plans, levantainsi des ambiguïtés dommageables,PolyWorks prolonge l’échangeproductif par un partage facilité etstructuré de la donnée.
PolyWorks PMI+Loop : faciliter la communication et limiter les incompréhensions
Dès la conception, bien en amont de la mesure, le bureau d’études peut ainsi entrer en dialogue avec les services de métrologie et de fabrication. Lors de la mise en plan des pièces, des cotationse t autres informations liées au tolérancement sont intégrées directement dans les outils de CAO de l’entreprise et mises à disposition par l’intermédiaire d’outils de type FTA (Feature tolerancing and annotation).
L’équipe métrologie peut non seulement récupérer ces informations dans son logiciel de contrôle sans avoirà ressaisir quelque donnée que ce soit, mais aussi signaler d’éventuelles non mesurabilités et proposer une modification au BE qui pourra d’un clic la valider (ou non). Le gain de temps est important pour tous et le risque de malentendu, conduisant à une possible erreur, est limité. Les nouveaux programmes de la formation Coffmet 3 intègrent désormais un module dédié à la communication, notamment entre les services. On en voit bien les enjeux ici,d’autant que le rôle de la métrologie,longtemps associée au seul contrôle post-production tend à s’étendre à tout le processus industriel.
Avec la suite collaborative PolyWorks Data Loop : de la méthodologie de la mesure à celle de la gestion de données de mesure
Et si l’apprentissage d’une méthodologie rigoureuse de la mesure est intrinsèque aux formations, Coffmet, la suite DataLoop dePolyWorks, offre un nouveau regard sur la méthodologie appliquée à la donnée de mesure. Explications ! Les différents moyens de mesure de l’entreprise peuvent être connectés à PolyWorks DataLoop, tout comme les systèmes PLM, de CAO, de management et jusqu’au relevé depression effectué sur une ligne de fabrication. Les données ainsi agrégées sont mises en place de manière sécurisée sur une base ouverte SQL hébergée sur le serveur (ou cloud) du client. Celui-ci récupère en outre systématiquement la toute dernière version, évitant les problématiques de versioning. Il est donc possible d’obtenir une vision transversale de la pièce, de la suivre dans tout le processus de fabrication : la traçabilité est au rendez-vous.
La bonne donnée pour la bonne personne
De plus, les critères de recherche, très nombreux, sont aussi cohérents, grâce aux procédures de recoupements, de data mining opérées par le système. Un des avantages clés ? Permettre à chaque intervenant le juste accès aux données dont il a besoin : « le responsable qualité va entrer dans la suite logicielle par le numéro de série de la pièce », nous explique Loïc Marquet. « Il obtiendra toutes les mesures effectuées et réalisera les cartes de contrôles ou graphiques nécessaires au suivi de l’évolution de la production. Le responsable de production pourra, quant à lui, décider de vérifie rponctuellement – et trouver sans difficulté – des mesures effectuées sur une machine qui a été réparée la veille… Une entreprise qui travaille avec des sites distants et des soustraitants sera en capacité de sélectionner précisément les informations qui leur seront transmises ». PolyWorks DataLoop fonctionne en effet comme un portail sur lequel chaque utilisateur peut avoir un tableau de bord personnalisé et partageable.
La donnée demeure la même, mais le chemin d’accès est facilité et personnalisé. L’intervenant qui y est habilité aura, en outre, la possibilité de proposer une correction argumentée. Par ailleurs, le rapport fourni sur le projet de mesure est enrichi de visions 3D des mesures, complétées des commentaires éventuels des différents acteurs : il y est beaucoup plus simple d’y détecter la source d’un problème -un écart de tolérancement par exemple– que sur un tableau de synthèse« simplifié » au format pdf… La transmission se fait par le biais d’un simple lien (inutile de télécharge rl’intégralité du projet et les mégaoctets associés) que l’on peut ouvrir avec des appareils et via des interfaces web du quotidien.
Au gain de temps vient s’ajouter une économie de ressources (déplacements, consommation d’énergie) pour un bilan carbone optimisé.
À Stefano Belotti le mot de la fin : « La vision globale de la MMT qu’offrait le Coffmet nous avait attirés. Pour nous qui ne venions pas directement de cet univers, c’était une source d’inspiration. Aujourd’hui le Comité envisage de développer des cours dédiés à l’approche des logiciels de mesure et de créer des formations spécifiques à d’autres moyens, notamment portables, qui sont notre coeur de métier : nous serons heureux d’agir en synergie et d’apporter, dans le futur, notre expérience sur ce type de métrologie ! »